dimanche 19 mai 2019
mardi 16 mai 2017
¿Na wai taua ?
¿Na wai taua?
¿NA WAI TAUA?
“La tierra es redonda y el mundo es uno solo. La historia de los hombres, de las plantas y de los animales nos abre los ojos sobre America y sus relaciones inmemoriales con los otros continentes que el mar ha unido”.
¿Na wai taua? en maorí (Nueva Zelanda, Aotearoa) es una pregunta ritual dirigida a los extranjeros: “¿Dónde vienes? ¿Cuál es tu genealogía?”
1e conférence de Pierre-Olivier Combelles:
Universidad nacional Mayor de San Marcos
Museo de Historia Natural (Lima)
15 de Mayo del 2012
2e conférence:
UC Sedes Sapientiae
Conferencia sobre las relaciones inmemoriales entre los pueblos americanos y de otros continentes, a cargo del Dr. Pierre Olivier Combelles, naturalista, etnobiólogo y presidente del Instituto Andino de Estudios Etnobiológicos. Auditorio UCSS, lunes 2 de junio, 2012.
Conferencia sobre las relaciones inmemoriales entre los pueblos americanos y de otros continentes, a cargo del Dr. Pierre Olivier Combelles, naturalista, etnobiólogo y presidente del Instituto Andino de Estudios Etnobiológicos. Auditorio UCSS, lunes 2 de junio, 2012.
Conclusión con las palabras del explorador francés Eric de Bisshop: "Una raza que retoma interés por su historia ancestral, que asume con orgullo y dignidad su pasado, es una raza que renace, una raza que mirar con confianza hacia el futuro".
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lundi 3 avril 2017
Une Première mondiale historique: La République du Salvador interdit l'exploitation minière
"El agua le ganó al oro": El Salvador prohíbe la minería metálica
Publicado: 30 mar 2017 18:42 GMT
El Congreso aprueba una ley que prohíbe las actividades de exploración, extracción, explotación y procesamiento, ya sea a cielo abierto o subterráneo
El país más pequeño de Centroamérica, El Salvador, aprobó este miércoles una ley que prohíbe la minería metálica, al considerar que es una industria que crea impactos negativos sobre el medio ambiente y la salud de las personas. "Hoy es un día histórico para El Salvador. Es un día histórico para el mundo entero", aseguró la ministra de Medio Ambiente, Lina Pohl, tras la votación.
La nueva ley, aprobada con el voto de 69 de los 84 diputados, prohíbe las actividades de exploración, extracción, explotación y procesamiento, ya sea a cielo abierto o subterráneo. Además, pone fin a la utilización de químicos tóxicos, como el cianuro y el mercurio, en cualquier proceso de minería metálica.
"Es un día importante para el país porque aprobamos la ley. La ley no es cualquier ley. Esta normativa está bañada con sangre", aseguró el presidente de la Comisión de Medio Ambiente y Cambio Climático, el diputado Guillermo Mata (FMLN), en referencia a todos los ciudadanos que "fueron asesinados por luchar contra la minería metálica, por defender el medio ambiente" y que denunciaron "que la minería era una industria de lucro que no beneficiaba a El Salvador".
Según datos de la ONU, el nivel de contaminación medioambiental en el país es uno de los más elevados de la región y la disponibilidad de agua potable es muy baja. "Hoy hemos visto más allá de los intereses partidarios, y tomamos una decisión unánime para asegurar las fuentes del agua. Es deber del Estado proteger los recursos naturales para garantizar el desarrollo sostenible del medio ambiente", afirmó el diputado John Wright Sol (ARENA), que subrayó: "¡Este día el agua le ganó al oro!"
La normativa se ha aprobado a pesar del interés en el oro y la plata de las mineras multinacionales. De hecho, el pasado mes de octubre, un tribunal de arbitraje del Banco Mundial dio la razón a El Salvador en un litigio contra la minera australiana-canadiense OceanaGold Corporation, que reclamaba al país 250 millones de dólares por negarle un permiso de extracción en el 2009. Además, el organismo condenó a la minera a pagar ocho millones de dólares por los costos del litio y el pasado martes ordenó también a la compañía pagar los intereses sobre esa deuda.
mardi 28 mars 2017
mercredi 15 mars 2017
mercredi 22 février 2017
Une fougère fossile du Paléozoïque dans les Hautes Andes du Pérou
Pierre-Olivier Combelles en exploration botanique dans les montagnes de la région du lac Junin, au Pérou (1997), ici vers 4200 m d'altitude.
Carte des régions centrales du Pérou (1855). Détail. On voit le lac Junin ou Chinchaycocha sur la droite.
En faisant mes recherches sur la maca (Lepidium meyenii Walpers, Brassicaceae) et sur la flore et la faune locales dans la région (calcaire et pleine de fossiles) du Lac Junin, dans les Hautes Andes centrales du Pérou, j'ai découvert en 1997 cette belle et délicate "fougère" fossile en marchant dans la puna, vers 4200 m d'altitude. Elle est en deux morceaux. J'ai trouvé d'abord le premier, puis, par chance, en cherchant bien autour, le deuxième.
Il pourrait s'agir de Nothorhacopteris argentinica, une Calamopityacée commune dans le Gondwana au Carbonifère. Une petite fougère.
A moins qu'il ne s'agisse d'une Adiantites, Achaeopteris, peut-être Noeggerathia obtusa Lesquereux, un arbre à feuilles de fougères de 30-40 m de haut qui vivait au Dévonien dans le Gondwana (N°7 à droite sur la planche) ?
Source de l'illustration: Wikipedia
Source de l'illustration: Wikipedia
vendredi 6 janvier 2017
Nouvelles du Pérou et de Pitunilla (Le Courrier de la Nature, mai-juin 2014)
Le Courrier de la Nature (revue de la Société Nationale de Protection de la Nature) N° 283 (mai-juin 2014) pp: 40-43.
(début)
Dans le N°226 du Courrier de la Nature (mai-juin 2006), j'avais publié avec mon épouse Katia Humala Tasso un article intitulé «Flore et faune d'une vallée de la cordillère des Andes méridionales du Pérou» dans lequel nous présentions le milieu naturel et les cultures des environs de Pitunilla, le domaine agricole et centre de recherches naturalistes où nous vivions depuis 2004.
Huit ans plus tard, une actualisation semble nécessaire; à la fois pour informer de l'état de nos activités et de nos projets, mais surtout parce que la situation dans la région et au Pérou a évolué dramatiquement avec le développement de l'extractivisme comme dans l'ensemble de l'Amérique latine.1
Une grande mine d'or et d'argent à ciel ouvert, Breapampa, appartenant au joint-venture américano-péruvien Newmont-Buenaventura, a démarré en effet son exploitation en 2012 au sommet de la montagne qui domine le village voisin de Chumpi, à quelques kilomètres de Pitunilla.
1Henry Veltmeyer & James Petras: The New Extractivism. A Post-Neoliberal Development Model or Imperialism of the Twenty-First Century? . Zed Books, 2014.
(...)
(fin)
L'animisme et la cosmologie antiques subsistent en effet, cachés et secrets, parmi les Indiens paysans des Andes, hommes de la terre et de la tradition. En vivant sur place parmi eux, on finit par les découvrir peu à peu. Comme par exemple le culte des illya, représentations archétypiques des animaux d'élevage, qu'on enterre cérémonieusement sous certains rochers. Ou celui des apus, les esprits de la montagne. Car ce que nous avons expérimenté, c'est que, dans les Andes, comme en Asie1 et comme vraisemblablement comme dans toute la Préhistoire, la montagne est un espace sacré, celui des morts et des esprits, et symbole de toute sagesse. Les sacrifices humains (capacocha) et les fêtes du retour des Pléiades dans les névés, à plus de 5000 m d'altitude, et les cairns (apachetas) toujours présents sur les cols, en étaient les principales manifestations.
C'est pour cela que l'exploitation minière au sommet des montagnes est pire qu'un crime contre la nature, contre les hommes et contre l'agriculture nourricière, c'est un sacrilège. Car, comme l'Arbre, la montagne cosmique est l'Axis Mundi2
1John Lagerwey, Le continent des esprits – La Chine dans le miroir du taoïsme. Maisonneuve & Larose, 1993.
2Mircea Eliade, Le Sacré et le Profane, Paris, Gallimard, 1956.
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